J'enseigne le français à Ottawa. J'enseigne dans un milieu linguistique minoritaire. Les jeunes que j'ai devant moi, à tous les jours, ne parlent français qu'avec moi et leurs autres enseignants. Dès qu'ils mettent le pied hors de l'école, ils vivent en anglais. Bien sûr, quelques uns parlent encore le français avec leurs parents parce que ces derniers sont aussi francophones. La langue dite maternelle de mes élèves est donc le français.
Mais ils ne vivent pas en français. Ils ne possèdent que peu de référence au fait français au Canada. Ils ne regardent pas la télé en français, ils n'écoutent pas de musique en français, ils ne magasinent pas en français, ils ne lisent pas en français autrement que dans mon cours, et encore!
Je fais quoi, moi?
Pour le moment, j'en arrache un brin...
mardi 11 septembre 2007
mercredi 25 avril 2007
Je cherche le vert!
Vous avez remarqué!
En fait, c'est vraiment parce que je ne me rappelle plus quel vert j'avais au début. Et la paresse m'envahit quand je me dis que je pourrais éditer pour faire plus joli...
Pour la police d'écriture, c'est pareil!
En fait, c'est vraiment parce que je ne me rappelle plus quel vert j'avais au début. Et la paresse m'envahit quand je me dis que je pourrais éditer pour faire plus joli...
Pour la police d'écriture, c'est pareil!
mardi 24 avril 2007
De choses et d'autres
C'est pas facile tenir un blogue!
Bon. Daphné a eu 4 ans. Mon chum a aussi vieilli. Sa fille a même donné naissance à une magnifique Ariel aux cheveux de jais le 19 avril dernier! C'est maintenant officiel, je couche avec un grand-père. C'est pas si mal, j'imaginais ça moins intéressant, disons !
Comme travail, pour le moment, je fais quelques suppléances par semaine dans l'école où j'enseignais avant de démissionner. Et y a des jours où je sacrerais tout ça là! Faut vraiment l'avoir fait pour savoir ce que c'est, la suppléance. Bref, c'est chiant. Chiant, mais payant. Alors je me contente d'y aller quand j'en ai le goût. De quoi me plains-je? Je suis actuellement en recherche personnelle. Je suis à la recherche de la job qui me donnera le goût de me lever le matin. J'y reviendrai certainement un moment donné ici.
Outre cela, ô joie exquise, l'été a bien voulu nous passer un avant-goût de ce qu'il nous réserve pour les prochains mois le weekend dernier! J'aime l'été qui est fait pour jouer!
Bon. Daphné a eu 4 ans. Mon chum a aussi vieilli. Sa fille a même donné naissance à une magnifique Ariel aux cheveux de jais le 19 avril dernier! C'est maintenant officiel, je couche avec un grand-père. C'est pas si mal, j'imaginais ça moins intéressant, disons !
Comme travail, pour le moment, je fais quelques suppléances par semaine dans l'école où j'enseignais avant de démissionner. Et y a des jours où je sacrerais tout ça là! Faut vraiment l'avoir fait pour savoir ce que c'est, la suppléance. Bref, c'est chiant. Chiant, mais payant. Alors je me contente d'y aller quand j'en ai le goût. De quoi me plains-je? Je suis actuellement en recherche personnelle. Je suis à la recherche de la job qui me donnera le goût de me lever le matin. J'y reviendrai certainement un moment donné ici.
Outre cela, ô joie exquise, l'été a bien voulu nous passer un avant-goût de ce qu'il nous réserve pour les prochains mois le weekend dernier! J'aime l'été qui est fait pour jouer!
jeudi 5 avril 2007
4 ans ?!!
Ma fille, elle aura 4 ans ce samedi. Ce sont ses petits pieds qui côtoient les miens sur la photo à droite. Sont mignons, non?
Daphné, c'est une âme douce, une âme aimante. J'ai rarement vu des petites de 4 ans aussi à l'écoute des autres. Tous les jours, ce trait de caractère m'épate, moi qui suis plutôt portée sur moi-même plus souvent qu'autrement...
Elle m'apprend beaucoup. Et je prends tout ce qu'elle me donne!
Grandis bien, jolie fleur !
Daphné, c'est une âme douce, une âme aimante. J'ai rarement vu des petites de 4 ans aussi à l'écoute des autres. Tous les jours, ce trait de caractère m'épate, moi qui suis plutôt portée sur moi-même plus souvent qu'autrement...
Elle m'apprend beaucoup. Et je prends tout ce qu'elle me donne!
Grandis bien, jolie fleur !
mardi 3 avril 2007
Bélanger ni mort, ni déchu
Enfinnn! Mmmm!
Deux écoutes depuis ce matin. Il m'est arrivé, à la première écoute de Rêver Mieux, de ne pas jubiler et de carrément éteindre mon système, trop déçue que j'étais... Une fois réconciliée (soit 10 minutes plus tard), le génie de Bélanger, une nouvelle fois, pénétrait mon cerveau.
Je considère que je connais bien tous les albums de Bélanger pour les écouter tous régulièrement sans m'en lasser. Je l'ai vu en spectacle à deux reprises. Toutefois, lorsque je fais face à un nouvel album, que ce soit de lui ou d'un autre artiste, je me mets en mode inconnu. Je tente tant bien que mal d'effacer de ma mémoire les opus précédents. Je ne veux pas comparer, je veux goûter dans son entièreté le produit que je consomme là, maintenant.
Cela étant dit, L'échec du matériel n'a pas subi le même revers que son prédécesseur. Au contraire, j'en redemandais. Pas que je suis restée sur mon appétit, non, j'étais plutôt hypnotisée. Le peaufinage des textes et des musiques est palpable. On a l'impression d'entrer un peu dans la tête de l'artiste, de constater comment les idées s'entrechoquent et se côtoient. C'est ainsi que «La fin de l'homme», «Télévision», «La collision» (pour ne nommer que ces premières préférées...) nous propose des envolées lyriques et surtout mélodiques étonnantes, parfois déroutantes voire à saveur indienne, toujours enivrantes. Je m'en voudrais également d'omettre de souligner l'humour délicieux dont Bélanger seul a la recette.
Et la voix... Ah dieu, quelle voix!
Deux écoutes depuis ce matin. Il m'est arrivé, à la première écoute de Rêver Mieux, de ne pas jubiler et de carrément éteindre mon système, trop déçue que j'étais... Une fois réconciliée (soit 10 minutes plus tard), le génie de Bélanger, une nouvelle fois, pénétrait mon cerveau.
Je considère que je connais bien tous les albums de Bélanger pour les écouter tous régulièrement sans m'en lasser. Je l'ai vu en spectacle à deux reprises. Toutefois, lorsque je fais face à un nouvel album, que ce soit de lui ou d'un autre artiste, je me mets en mode inconnu. Je tente tant bien que mal d'effacer de ma mémoire les opus précédents. Je ne veux pas comparer, je veux goûter dans son entièreté le produit que je consomme là, maintenant.
Cela étant dit, L'échec du matériel n'a pas subi le même revers que son prédécesseur. Au contraire, j'en redemandais. Pas que je suis restée sur mon appétit, non, j'étais plutôt hypnotisée. Le peaufinage des textes et des musiques est palpable. On a l'impression d'entrer un peu dans la tête de l'artiste, de constater comment les idées s'entrechoquent et se côtoient. C'est ainsi que «La fin de l'homme», «Télévision», «La collision» (pour ne nommer que ces premières préférées...) nous propose des envolées lyriques et surtout mélodiques étonnantes, parfois déroutantes voire à saveur indienne, toujours enivrantes. Je m'en voudrais également d'omettre de souligner l'humour délicieux dont Bélanger seul a la recette.
Et la voix... Ah dieu, quelle voix!
«Punir plutôt que construire»
Voilà, selon Bernard Landry, ce qui a animé les électeurs lors de l'élection du 26 mars dernier. Il nomme trois éléments susceptibles d'expliquer, une semaine après le scrutin, la montée populaire de l'ADQ. D'abord, la réaction des chefs face au débat des accomodements raisonnables : Dumont, conservateur, aurait été plus incisif, donc plus rassembleur que Boisclair. Deuxièmement, un pseudo-argument à mon avis : les fusions et défusions municipales ont fait perdre plusieurs comtés au PQ à la faveur de l'ADQ.
Enfin, il décoche à l'endroit des libéraux. Il prétend que les gens sont en colère contre le PLQ. Colère qui dure déjà depuis plus de 4 ans, parce que, paraît-il, les électeurs se souviendraient également des précédents gouvernements libéraux... Bref... Le vote en masse pour l'ADQ résulterait donc de cette colère. Plutôt que de construire, les électeurs, très émotifs, ont voulu punir les libéraux.
Disons que je partage le point de vue de cette dernière hypothèse...
Enfin, il décoche à l'endroit des libéraux. Il prétend que les gens sont en colère contre le PLQ. Colère qui dure déjà depuis plus de 4 ans, parce que, paraît-il, les électeurs se souviendraient également des précédents gouvernements libéraux... Bref... Le vote en masse pour l'ADQ résulterait donc de cette colère. Plutôt que de construire, les électeurs, très émotifs, ont voulu punir les libéraux.
Disons que je partage le point de vue de cette dernière hypothèse...
dimanche 1 avril 2007
J'attends avec impatience
L'arrivée sur les tablettes du dernier Daniel Bélanger prévu pour mardi qui vient. Les quelques extraits me mettent en haleine et j'écoute présentement son Intouchable et immortel. Un poétique délice auditif !
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